Le site de Belvès n'existe plus, il a complètement disparu sous les coups des bulldozers qui ont préparé le terrain pour recevoir une extension de l'hôpital. Aussi ne comptez pas y trouver la moindre trace de ce trône de pierre dont vous pourrez voir les photos sur le site de Mr Guasco, sous la rubrique "Un jour à Belvès".
Aucune mémoire ne trouve grâce en regard d'exigences économiques et matérielles !..

 

le trône astronomique de Belvès

Pour apprécier, la vitalité de ce lieu, flânez en direction d'Uval, à quelques kilomètres de Belvès, une magnifique forêt de chênes, de hêtres et de châtaigniers, vous accueille sous les ramures de vénérables arbres, souvent multi centenaires.
Vous y entendrez même aboyer les chevreuils et, si vous êtes discrets, vous pourrez apercevoir, quelque mâle accompagné de sa harde.
Si vos sens sont plus aiguisés, peut-être, le vent vous portera-t-il les voix lointaines, de ceux qui pendant plus d'un demi cycle, du silex taillé, au métal forgé ont éclaté la pierre, façonné flèches et haches, édifiés les dolmens, érigé les pierres levées...
Vous verrez de vos yeux, leur antique atelier de façonnage, avec les polissoirs dont la rainure taillée est aussi lisse qu'une peau de bébé.
Un peu plus loin, vous apprendrez qu'en ce lieu, des forges existaient.
L'hématite est là, affleurant la surface, d'énormes blocs sont encore visibles au bord du chemin.
Une petite source conserve son bassin bordé de plaques de jaspe, point de regroupement pour tous les besoins des hommes. Les forges nécessitaient l'eau, pour le refroidissement des pièces créées, elle leur assurait une dureté que n'acquiert pas le métal qui lentement se refroidit au contact de l'air ambiant.

Vous aurez sous vos yeux, la preuve irréfutable de la présence de nos ancêtres, depuis 26.000 ans révolus qui avaient choisi par instinct un lieu propice à la vie et à son évolution.

Polissoir
polissoir dordogne gravure hospital de Belvès


Ironie du Temps et du lieu, c'est sur un mur de l'hôpital de Belvès que l'on peut lire cette phrase latine gravée : Sagesse garde la Vie.
Et Belvès n'a rien voulu garder....


Voici une information relative à l'importance de Belvès et sa fonction sacrée, j'ai trouvé ce texte évoquant le culte d'ISIS sur le net :


Henry Espinouze - Grands maîtres oubliés
Extrait de l'ouvrage "Une Vie sans importance" d'Emile Benz, traduit de l'allemand.

"Belvès était une petite cité forte dressée entre ses murailles, pleine de mystères et de merveilles.

C'était la cité d'Isis.

Durant des siècles, des initiés entretinrent le culte à la déesse dans les catacombes de l'antique cité, comme nous le racontait le peintre Kikoïne en nous emmenant visiter les souterrains de la petite cité médiévale.

Il prétendait que des cérémonies secrètes s'y déroulaient toujours, à date fixe, réunissant des pèlerins venus des quatre coins de l'hexagone et d'ailleurs, adorer la mystérieuse déesse.
Un jour, il nous conduisit Henry et moi dans le dédale de galeries taillées dans la roche vers une salle ronde où trônait une sculpture étrange, de facture naïve, représentant une divinité noire aux yeux flamboyants.
Plusieurs années plus tard, vers 1982, à la Librairie Les Muses du Parnasse, que je tenais avec Carole, un auteur inconnu, un certain Mr. Guasco, nous proposa à la vente un petit ouvrage auto édité: Belvès ou Isis dévoilée. Par expérience, Carole et moi savions que les ouvrages laissés par des auteurs inconnus ne se vendaient pas, même présentés en vitrine.
Or ce petit ouvrage représenta l'exception, les 5 exemplaires laissés sur place furent vendus en quelques jours et l'auteur disparu sans laisser d'adresse ne vint jamais réclamer le produit de la vente !"


Michel Kikoïne, artiste peintre juif Biélorusse est décédé le 4 novembre 1968, cette date nous permet de mieux situer le contexte.