Suite, conférence : Cahors, 3 Novembre 1979

Une personne élevée au couvent des oiseaux, sur mon incitation, a réellement lu quelques chapitres de la bible, comme elle avait un esprit libre, elle n'en a parcouru que quelques pages et de suite, elle a dit horrifiée: "Il n'y a que des crimes là-dedans !" et elle a balancé le livre.
Élevée dans la chrétienté, elle ne l'avait pourtant jamais lue. Le jour où elle a lu ces textes, elle a été horrifiée, horrifiée de sa propre religion.
Si au lieu d'apprendre le catéchisme aux enfants, ou de leur apprendre des prières, on leur demandait simplement de dire ce qu'ils pensent des textes bibliques, rapidement, il n'y aurait plus aucun adepte chrétien, seuls resteraient les masos, ou les cinglés !


Les enfants intuitifs démonteraient toutes les absurdités qui abondent dans ces textes, relèveraient toutes les contradictions. Mais l'enfant n'ose pas si on ne lui en laisse pas la liberté.
Le paradoxe, c'est de constater que des gens qui ont été élevés dans la religion jusqu'à plus de 50 ans, si vous leur demandez de lire la bible, ils apprennent alors seulement que c'est un tissu de tueries, de brutalité, d'inceste, d'injustice... Ils n'osent même pas la lire !
Alors là, ça ne colle pas !
Pour ne pas effrayer les gens, on fait l'impasse sur l'ancien testament et ses nombreux textes douteux, on ne leur parle que des évangiles, qui sont "l'eau sucrée" de la bible, et on les distribue partout, dans toutes les langues.
C'est l'attrape-couillon !
En réalité, il n'y a pas une personne, qui ayant lu l'ancien testament, puisse accepter d'être chrétien, ce n'est pas possible !

En politique, ou en religion, on s'aperçoit que le premier souci des dirigeants, c'est d'interdire la parole ou les écrits des autres, pour garder le monopole des informations.
C'est ce que font les gouvernements pour les citoyens de base, ils monopolisent l'information pour n'en faire prévaloir qu'une seule, la leur. Cela suffit pour imposer une politique.
Un parti en place touche les vieillards, les impotents, les bénis-oui-oui, et espère être élu uniquement par la fraude de l'information.
On ne donne pas aux gens les moyens de vérifier si l'information est juste ou pas.
Comment savoir si une note de musique est bonne ou mauvaise quand on n'en donne qu'une seule ?

C'est le communiste en Russie qui se présente seul aux élections: vous ne pouvez voter que pour lui. Si vous votez blanc, vous êtes remarqués car les enveloppes sont délibérément transparentes.
Mais il y a mieux maintenant, même en Europe, les bulletins peuvent contenir un système magnétique intégré, ce système caché peut permettre de savoir qui a voté pour qui.
On a la capacité de contrôler, par le biais de particules métalliques invisibles intégrées au papier, comment on a voté. Ceci, même à distance, cela est possible par les progrès de l'électronique, c'est facile à réaliser.
Alors la meilleure solution, ce serait d'écrire "merde" sur un bulletin de vote.... le mot "merde", inattendu, passerait au travers du contrôle !
Les polices utilisent ces procédés. Elles constituent des fichiers et ceux qui votent aux extrêmes sont fichés et vous vous croyez libres ! Non, la liberté, c'est autre chose !

Dans les pays communistes, c'est pareil: chacun a son fichier. Dans tous les pays totalitaires.
Ce qui est sûr, c'est que l'information, quand elle est unique, elle est automatiquement fausse. Le problème de l'information bloquée, n'est pas nouveau. Cela existe depuis toujours.

Ce fut le grand souci de l'homme lorsqu'il a inventé les religions.
L'antériorité du procédé revient aux religions. Elles se sont vite transformées en partis politiques et pour s'imposer, elles ont bloqué et bloquent encore l'information.
Le but recherché : Arrêter le raisonnement mental des ouailles pour régner. C'est facile d'imposer un Dieu aux gens, si on ne leur donne pas d'autres visions possibles de ce Dieu.
Il existe de très nombreux moyens d'asservir l'esprit :
Les rituels du Baptême sont pratiqués de préférence sur les nouveaux-nés et non au stade adulte.
C'est pire que ce que vous pensez, car le baptême a une autre signification.
Le baptême c'est la survivance de quelque chose qui s'est passé il y a 26.000 ans, en le pratiquant systématiquement, les gens ont cru qu'ils s'appropriaient Dieu.
Les religieux baptisent avec n'importe quoi : aussi bien avec de la flotte, qu'avec de la boue... Il existe même un baptême de l'oignon !
Or, le baptême, avait pourtant une signification première.
Baptême vient de bâtir.
Cela n'a plus aucune signification aujourd'hui. On baptise l'enfant pour le traumatiser dans sa pleine liberté d'être et lui montrer qu'il appartient à une caste communautaire.
Mais, en fait, quand le bébé est baptisé, il s'en fout, il est trop petit ! Ce qui est plus grave, c'est le 2ème baptême, la communion. Alors qu'il est déjà apte à comprendre par lui-même, on impose à l'enfant un système de pensée obligatoire avec pour récompense à la clef: un bon repas, une montre, une gourmette, un vélo,.... un contraceptif !
Oui ! c'est aussi ça la récompense !
Voilà à quoi sert le baptême: à faire une bamboula, un gueuleton !

Les musulmans, en pratiquant la circoncision, voulaient imiter les messagers qui étaient naturellement circoncis. Ils voulaient par ce rite s'assimiler à des messagers. C'est un peu comme la tâche de la vache sacrée Apis, on recherchait la vache qui avait la même tâche. Donc, on présentait toujours une copie.
Toutes ces copies ne sont que des escroqueries.
Actuellement, on reconnaît un musulman d'un autre, uniquement à ça. En état de guerre, s'ils capturent un type non circoncis, ils le tuent, automatiquement, éventuellement, s'il est circoncis, ils le respecteront.
On s'aperçoit que la vie tient uniquement à ça !
Toutes ces stupidités existent encore parce qu'on a maintenu des monopoles.

Le lama, c'est la même chose. Quand un dalaï lama meurt, on dispose d'un autre personnage identique, pour prendre sa place.
Pour cette continuité, ils ont en réserve des lamas de 70, 60, 50, 40, 30, 20 ans... Après, on laisse à penser que le lama est immortel !
Quand un lama meurt accidentellement, à la vue de tout le monde, on en recherche un autre tout de suite, qui ait la même tâche (comme les vaches) ou les mêmes yeux, les mêmes défauts,.. ou alors, on crée ces défauts éventuellement.
En fait, tout se résume à de l'hypocrisie, de l'escroquerie.

Bien avant l'antiquité, les gens ont toujours eu la nostalgie de Dieu, une nostalgie du perdu et ils ont cru pouvoir en bénéficier en copiant l'apparence physique des hommes-dieux.
Par exemple, la barbe postiche chez les pharaons égyptiens. Ils savaient par souvenance que les hommes-dieux avaient de la barbe. Mais eux, pour la plupart, étaient imberbes, ils arboraient alors de fausses barbes. La barbe devait symboliquement faire partie du personnage. Ça devenait con à la fin ! Même ceux qui avaient naturellement de la barbe se la faisaient couper pour mettre un postiche.
Résultat, le faux l'emporte !

C'est normal, le temps effaçant tout, on met d'abord une fausse barbe, après on coupe la vraie et on garde la fausse, et en finalité, on arrive naturellement aux faux dieux.

Ce n'est pas croire en Dieu, que de faire tout ça !
C'est l'homme fort contre Dieu.
A l'ère du Taureau, les hébreux revendiquaient d'être forts contre Dieu. Ils savaient très bien par leurs prophètes, qu'à la fin des temps, l'instruction amènerait la compréhension de Dieu.
Ils ont donc décrété qu'en imposant à leurs enfants la continuité de leur connaissance, ils pourraient représenter le "peuple élu".
Cette volonté d'instruction les a placé parmi les grosses têtes. Un enfant allait à l'école le plus longtemps possible.
Leurs chefs religieux, dès qu'ils ont eu accès à un savoir, ont pensé conserver l'instruction en leur sein. Ils n'ont pu prévoir que l'évolution des pensées ferait que parmi eux, certains demanderaient l'école obligatoire pour tous.
Comme l'on ne peut pas tricher avec Dieu, paradoxalement, c'est eux qui ont amené le développement de cette instruction.
Visant un monopole, ils ont longtemps régné intellectuellement, mais aujourd'hui, dans les cultures démocratiques, quiconque peut être intellectuel.

Cet exemple est intéressant car les faits montrent bien qu'en voulant tricher, ces religieux ont connu un revers. Il aurait pu être plus brutal s'ils n'avaient eu le bon sens de ne pas aller trop loin, sinon, aucun parmi eux ne pourrait avoir accès au travail symbolisé par 144.000.
A votre époque, l'ouverture est là pour tous.
Dans la quête de la conscience, nul n'est exclu.
Il n'y a pas de personne qui soit mise à l'index. Tout le monde a droit d'y participer.
Si certains pensent avoir à porter une charge venue du passé, ils ont tort. Tout homme, ayant accès à la connaissance, quelles que soient, ses origines peut se libérer, changer et se dégager des empreintes, religieuses, culturelles et sectaires.

L'instruction et la liberté de penser ne sont malheureusement pas une réalité pour des peuples subissant la misère. Un état de fait à mettre au compte des hommes et non de Dieu.