Descriptif du cycle de précession des équinoxes
La meilleure horloge qui pourrait nous relier aux artistes du paléolithique supérieur est celle d'un cycle d'environ 26.000, correspondant au mouvement de précession des équinoxes.
Un observateur qui tous les ans, le 21 mars, à l'équinoxe de printemps, observerait le lever du Soleil, le verrait se lever dans une constellation faisant partie de la bande zodiacale, l'année suivante, il le verrait se lever en très léger retrait de 50,28", imperceptible à l'œil, pourtant sur une période d´environ 2.000 ans, le lever solaire aura changé de constellation.
Pour un lever observé dans le Verseau, en un temps t0, le retour au Verseau se fera 26.000 ans plus tard, 25.920 ans précisément.
En 26.000 ans, l'axe de la Terre aura décrit un cône, ceci explique que notre référence du point fixe céleste, n'a pas toujours été la polaire, à l'ère du lion, notre référentiel nord était l'étoile Véga de la Lyre.
La reconnaissance de ce phénomène observable sur plusieurs centaines d´années est historiquement attribué à Hipparque, mais on peut supposer que cela n´a pas échappé à la connaissance des hommes adamiques.
Nous savons par le travail sur Lascaux d'une paléo-astronome, Chantal Jègues-Wolkiewiez, que les observations du Ciel faisaient partie du bagage des Premiers, probablement une connaissance avancée des planètes et des étoiles, même si ce savoir n'était pas étayé par des chiffres et des équations, une autre forme de science intuitive qui échappe encore à notre entendement.
Quoi de plus logique que de définir notre Temps d'initiation d´homme moderne par cette horloge immuable, lisible par tous !
Enfin, pour nous relier à la Légende égyptienne, la première moitié du cycle se déroule sous le règne d'OSIRIS, il sera coupé en morceau par Seth, à la septième ère.
ISIS, qui nous représente n'aura de cesse que de retrouver les morceaux d'OSIRIS, morceaux de mémoire originelle éparpillés, perdus.
Les retrouvailles se fêtent quand la boucle est bouclée.
